• Editorial :
  • Que chacun s’exerce dans l’art qu’il connaît…
  • Discours du Président de la FNOSAD
  • Discours du Président du GDSA-71
  • Mâcon : bilan du concours photos
  • L’essentiel du congrès
  • C’est la fin de 2019. Bilans 2019. Préparation 2020. Et profitons du temps libre.
  • Guidance “abeilles”, suite (et pas fin)
  • La déclaration de ruches 2019 : du 1er septembre au 31 décembre 2019
  • “Superorganisme” colonie
  • L’agriculture biologique profite aux abeilles domestiques pendant la période de disette
  • Attention, danger pour les oiseaux !
  • Quelques phénomènes morphologiques, physiologiques ou comportementaux plus ou moins spécifiques à certaines espèces de méliponines (Anthophila, Apidae, Meliponini)

Que chacun s’exerce dans l’art qu’il connaît

Nous voilà presque arrivés au bout de l’année 2019. Comme nous l’avons vu dans l’éditorial précédent, 2019 sera une année dont les apiculteurs se souviendront car la saison a été déplorable en matière de récoltes. Le miel français devient une denrée rare ! Si le miel se raréfie la production de cire d’abeilles s’en ressent également : on compte environ 15 kg de cire par tonne de miel produite. Alors faites les comptes avec une production de miel d’un peu moins de 10 000 tonnes ! Certainement pas de quoi satisfaire les besoins ! Cela ouvre la porte aux importations lourdes des deux produits. Mais quels produits entrent sur notre territoire ? Si je me permets d’aborder ces sujets, ne vous y trompez pas, la FNOSAD n’a pas vocation à faire dans le syndicalisme (voir titre) mais là nous sommes bien obligés de réagir compte tenu des problèmes sanitaires induits par des cires gaufrées dont l’étude de la composition montre qu’une partie n’est pas issue des glandes cirières de nos chères abeilles. Si seulement le sanitaire apicole et l’apiculture n’avaient affaire qu’avec les seuls bioagresseurs ! Comme si la lutte contre ces derniers n’était pas déjà cause de beaucoup de tracas. En effet, entre autres, il faut le savoir, cette arrière-saison est marquée par de très nombreux retours faisant état d’échecs de traitements contre le varroa. Cela pose question et nous amène à reconsidérer les actions à entreprendre en matière de lutte contre ce redoutable ennemi de l’abeille.

Malaise donc ! Mais une apiculture qui veut rester soudée et conviviale ! Voilà de quoi se réjouir et raviver un espoir de réactivité. La preuve en est le franc succès du Congrès FNOSAD de Mâcon. Congrès réussi sur tous les plans : importante fréquentation, conférences fort intéressantes suivies par un grand nombre de participants, organisation sans faille et ambiance chaleureuse. En tout cas, encore bravo aux organisateurs et merci à tous les bénévoles qui se sont mobilisés.

Ce numéro de La Santé de l’Abeille étant le dernier de l’année, j’en profite au nom de la FNOSAD-LSA pour vous souhaiter de bonnes et belles fêtes de fin d’année.

 

Jean-Marie Barbançon Président de la FNOSAD-LSA

* – Traduction de : « Quant quisque norit artem, in hac se exerceat » Cicéron, Ier siècle avant J.-C. Que l’on peut rapprocher de la maxime : « Quand chacun se mêle de son métier, les vaches sont bien gardées ».