• Editorial : Enterrement de troisième classe…
  • Gaucho

  • Vie de la FNOSAD

  • Début d’année 2017. Au boulot !

  • Etat des lieux sur les cires à usage apicole utilisées en France

  • La pureté de la cire, indispensable à la santé de la colonie?!

  • Etude de sensibilité/résistance à l’amitraze chez Varroa destructor

  • L’effet conjugué pesticide-parasite affecte la physiologie et la survie des reines d’abeilles (Apis mellifera)
    Immunologie

  • Ce qu’Apis cerana, l’abeille asiatique peut encore nous apprendre sur Varroa

  • L’intérêt économique pour les exploitations du couvain de mâles comme lutte complémentaire contre le varroa

  • Quand le PNA “France, terre de pollinisateurs” parle un peu trop de l’abeille domestique?!

  • Compte rendu de la journée de lancement du Plan National d’Action (PNA) “France, terre de pollinisateurs” au ministère de l’écologie, de l’énergie et de la Mer

Enterrement de troisième classe…

Voilà « l’affaire Gaucho » enterrée par la justice après arrêt de la Cour de cassation et ce après presque vingt ans de péripéties. Une fois de plus l’amalgame sévit et les défenseurs du Gaucho agitent encore la multifactorialité pour expliquer les troubles observés, ces derniers, aux répercussions économiques graves, ayant conduit à cette longue action en justice.

Bien évidemment cet arrêt n’a pas de valeur scientifique, loin de là !

N’en doutons pas !

Pour le clinicien de l’abeille, qui a pu recueillir de nombreux témoignages d’apiculteurs « victimes », qui a pu également observer les signes cliniques et lésionnels, les troubles apicoles liés à « l’affaire Gaucho » correspondent bien à une entité morbide identifiable dans l’espace et dans le temps, ceci étant renforcé par les données épidémiologiques.

Il n’est évidemment pas question dans ce court éditorial d’en faire la démonstration, mais à titre d’unique exemple, il est quand même important de signaler qu’à ce jour personne ne peut expliquer par une maladie de l’abeille due à des bio-agresseurs, les troubles du butinage qui ont pu être observés et filmés lors des intoxications survenues dans ce contexte précis. Les experts du dossier d’instruction se sont-ils préoccupés de ce point ? Sans aucun doute : pas suffisamment ! Mais étaient-ils des cliniciens de l’abeille ?

Alors, collègues apiculteurs, n’oublions pas cette très vilaine affaire ! Préparons notre avenir et la défense de l’abeille en la gardant en mémoire, tout en espérant qu’une crise sanitaire analogue ne se reproduise pas.

De même espérons que 2017 soit une bonne année pour vous, vos familles et vos abeilles.

Une année sans chagrin et sans contrariétés.

Jean-Marie Barbançon, Président de la FNOSAD